Hello everyone,
I’m Laura and I work alongside @Adrien on the 1st Museomix in Sénégal, Dakar. I will travel and live there from next tuesday during 5 weeks, dedicated to the organization.
Thanks to @Marilyne with whom I spoke yesterday, I’m throwing myself into the community platform and all the tools.
I re-post just below the initial message (in french, sorry for the team of Ecuador ^^) of @Adrien who decided to launch this adventure
Very happy to take part of this dynamic and to document things by our side !
Speak and talk very soon,
Laura
Bonjour à toutes et tous,
Nous espérons Lancer avec l’institut Français au Sénégal , l’ambassade de France et tous les mobilisés, le premier Museomix Afrique au Sénégal!
. Cette action sera proposée au sein du musée des tirailleurs Sénégalais. Il s’agirait du premier Museomix Afrique depuis, la création de l’événement…
Pourquoi le musée des Forces armées
-Un musée vieillissant en termes d’expérience visiteur. Beaucoup d’éléments figés (texte, mannequins, médaillons, armes, fresques, véhicules). Un ensemble qui se porte tout à fait bien à des expérimentations de parcours, installations dynamisantes et autres formes de médiations innovantes).
-Des dates de Museomix qui tombent au moment de la Commémorations du centenaire de la 1ère Guerre Mondiale. Différentes actions seront menées à Dakar pour la commémoration.
-Une équipe prête à jouer le jeu de l’aventure et de la philosophie d’un Museomix
-Une douzaine d’idées de mix ont d’ores et déjà jaillies des futurs museomixeurs lors de la visite des collections.
-Un musée qui cherche des idées pour faire évoluer ses expositions
-Un public très diversifié en termes d’âges, catégories socio pro…
-Un musée à taille humaine sur lequel il est possible avec une trentaine de participants d’avoir un impact sensible en termes de propositions de mix.
-moi qui en tant qu’ancien du Muséomix et en poste à Dakar y croit dur comme fer:)
Le musée des forces armées en quelques lignes:
Le musée des forces armées a vu le jour à Dakar en 1997 avec comme ambition de reconstituer la mémoire des armées traditionnelle, coloniale et nationale et de la présenter au grand public.
Très vite, ses initiateurs font le constat de la faiblesse des ressources documentaires sur l’histoire des tirailleurs africains. Quelques archives existent à Dakar mais l’essentiel a été rapatrié par l’armée française au moment de l’indépendance.
Deux axes de travail sont alors développés par la direction du musée pour étoffer le patrimoine existant : la collecte d’informations orales, essentiellement au Sénégal, et la collecte des documents écrits dans les différents centres d’archives militaires français.
Dès la création du musée, un partenariat est établi avec l’université Cheikh Anta Diop et les archives nationales. La faculté des Sciences, des Technologies et de l’Éducation (ancienne École normale supérieure) est impliquée de façon très dynamique.
Encadrés par leurs enseignants, historiens de renom, comme Ibrahima Thioub, Iba Der Thiam, Ousseynou Faye, ou des recherchistes comme Sokhna Sané, les étudiants entament un exercice de recensement des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, de l’Indochine et de l’Algérie, encore en vie. Ces survivants sont déjà âgés et vivent dans des zones rurales : il est urgent de fixer leurs témoignages pour la postérité. À la date d’aujourd’hui, près de 200 anciens tirailleurs et membres de leurs familles ont été interrogés par les étudiants. Leurs travaux ont abouti à la constitution de dossiers historiques