Wanted CODEUR - Dernière ligne droite et toujours rien

Bonjour à tous,

Pour la 4e année consécutive, nous constatons que la mobilisation du coté des codeurs dans le Nord est toujours complexe. Bien que nous ayons pas mal de développement avec l’essors du Jeux Video, des Start-up, le label French Tech etc. Il s’avère que Museomix et sa forme “muséal” ne séduit pas vraiment les codeurs du coin qui préfère les Hackathon traditionnels.

Nous n’avons reçu aucune candidature “Développement” au cours de la première session et toujours pas alors que nous sommes à 10 jours de la clôture.

J’en appelle donc à vous si jamais vous avez des codeurs “en trop” (sait-on jamais !)

L’année dernière nous avons réalisé un prototype sans numérique qui a très bien fonctionné !
Mais il nous semble dommage de passer à côté du développement informatique pour l’ensemble des équipes.

Si vous avez des idées de contact etc ?

Nous avons déjà pris contact avec Epitech et en général nous avons un étudiant bénévole lors du Week end pour répondre à la surproduction de code le samedi / dimanche mais c’est en plus des équipes.

Je vous remercie par avance,
et vous souhaite une agréable journée,

Nina Debail pour Museomix Nord

Salut @NinaDebail

C’est tellement récurrent pour la plupart des communautés françaises d’être confrontées à ce manque…

A la rencontre inter-communautés en mai, on avait évoqué brièvement ce problème, il s’avère que c’est essentiellement la question du discours Museomix par vraiment adapté au milieu du code. C’est vrai que les codeurs participent plutôt volontiers aux divers hackathons trad, pas forcément parce qu’ils le préfèrent, mais parce que c’est ancré dans leur univers, parce que c’est ce qui se pratique dans leur entourage ou parce qu’ils ne connaissent pas d’alternative. Voilà un bon challenge pour Museomix - concevoir un “kit dév” : à qui s’adresser, où trouver des précepteurs, comment démontrer l’intérêt de la démarche collaborative “mixte”, quels éléments de langage utiliser etc…

A Lezoux, nous avons beaucoup de chance cette année : en plus de quelques candidatures de codeurs “spontanées”, toute une équipe d’une grosse boîte de dév a montré un réel intérêt pour notre édition locale :smile: Je vais essayer d’en brancher quelques-uns sur Douai, sait-on jamais :wink: En attendant, voici quelques pistes de recherche qui ont fonctionné pour nous :

  • Former les ambassadeurs parmi les anciens museomixeurs dans la catégorie dév : une fois passé à la moulinette Museomix, le codeur reste en général super content de son expérience et saura mieux que personne parler à ses pairs qui, de surcroît, lui feront confiance plus qu’à un “étranger”
  • Prendre contact directement avec les start-ups et grosses boîtes - surtout celles qui disposent d’unités de R&D et/ou d’Innovation
  • Organiser un apéromix spécial numérique - de préférence dans un lieu fréquenté par les geeks - et centrer la présentation sur les proto et l’expérience des développeurs (là encore, un ambassadeur dév serait indispensable)
  • Classique : poster des messages sur des forums / RS thématiques…

Bon courage !
Alina pour Museomix AURA

Je confirme les stratégies d’Alina.

Pour attirer une communauté, il faut que des membres de cette communauté soient dès le départ dans les organisateurs de Museomix. Aller à la rencontre de personnes ‘hubs’ qui ont leur leur propre communauté, organisent des meetups, et les intégrer à la dynamique d’organisation.

Par défaut les organisateurs de Museomix sont souvent Muséo et Comm, il faut toujours se soucier de contre-balancer cela, sinon comme le pointe Alina le discours ne sera simplement pas entendable.

(c’est pour cela que la première année, nous n’avons pas eu de problème à rassembler des profils aussi divers : nous étions 7 venant de 5 ou 6 communautés différentes, et qui n’avions jamais travaillé ensembles pour la plupart !)

Il faut aller là où sont les développeurs : par exemple la communauté Nord et Belgique pourraient proposer en commun un talk au FOSDEM, énorme rencontre de 5000 développeurs logiciels libres à Bruxelles (pour le long terme, c’est en février !)

Regarder sur meetup.com les meetups de devs locaux, et y aller est une idée pour tisser des connections.

J’ajoute qu’aller chercher du côté des Creative Technologist, des développeurs créatifs / artistes est plus facile, puisqu’ils sont plus proche des milieux culturels. Certains développeurs Open Data peuvent aussi être sensible aux thématiques cultures.

Dans la plupart des cas ce n’est pas que les développeurs préfèrent les hackathons classiques (la plupart de mes amis devs en ont ras-le-bol des hackathons classiques !) mais qu’ils ne repèrent pas leur place ou ce qu’ils ont à voir avec les formats mixants les profils.

Il faut donc bien articuler, du point de vue du dev, ce qu’il a y faire, la place qu’il y aura, et le gain pour elle/lui (aussi bien à Museomix que dans la Culture Experience Days que j’organise avec l’ADAMI, nous avons souvent plus de devs femmes que le chiffre global de 6%).

Un/e dev aime tester de nouveaux outils, se frotter au hardware (robot, imprimante 3D, capteurs), collaborer, apprendre de ses pairs… Et Museomix offre de belles opportunités de ce point de vue là.

Autre choses : il faut bien préciser que les développeurs ne sont pas là pour être des exécutant au service des autres ce qui hélas arrive dans certains évènements.

GO, Go, GO ! il est encore temps :slight_smile:

PS: et peut-être en france, ne pas utiliser “codeur” mais “développeur”, moins péjoratif. On peut utiliser “coder”, ou “code”, bien que l’action est de préférence “programmer”. Et oui, le vocabulaire à un impact, car c’est comme ça qu’on repère si c’est un pair qui nous parle !!

PPS: attention tout de même aux entreprises qui arrivent en bloc. Cela a déjà eu certains effets négatifs sur la dynamique de l’évènement, dont je peux parler avec ceux qui souhaitent par exemple anticiper et mieux gérer cet aspect.
(ce n’est pas le sujet principal ici :slight_smile: